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Traversée de la Russie Passage de frontière dans la campagne et me voilà dans le plus grand pays du monde. Mon voyage avance : je suis en Russie ! 2 jours de stop pour rejoindre le lac Baïkal et Irkutsk à travers un arrière pays plutôt pauvre qui me fait penser à l'Europe de l'Est. Je passe une nuit dans un resto en bord de route où Rosa m'installe des chaises pour dormir (trop froid pour dormir en tente). Nous sommes aux portes de la Sibérie. |
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Le transsibérien
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Wagons avec des couchettes mais pas de compartiments fermés, ambiance locale et vivante. Krasnoyarsk, Novosibirsk, Omsk, Jekaterinburg sont les principales villes que nous passons. Lors des arrêts prolongés, des tracteurs passent pour recharger en charbon les fours dans les wagons et ainsi avoir de l'eau chaude dans les samovars. Aussi, les hôtesses cassent la glace qui se forme au niveau des freins, avec des barres à mine. Pendant ce temps, des babouchkas vendent de la bière, de la vodka, de la nourriture sur les quais.
Je passe pas mal de temps à regarder le paysage : campagne plate, forêts de bouleaux de la taïga, petits villages, un peu de neige et la locomotive du train quand nous sommes dans un virage. |
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Moscou 4 décembre, fin de matinée, nous arrivons à Moscou ! Le temps est pluvieux, c'est un peu la misère alors qu'il a neigé toute la semaine avant. C'est excellent d'être là, je file sur la place rouge, au Kremlin : il y a une patinoire au milieu, de la musique russe, des militaires en rangs, des jolies filles… je suis logé chez Alexandre, ami d'ami et c'est bien chouette.
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Je reste 2 soirées à Moscou. C'est assez fou le contraste entre cette ville huppée et le reste du pays très pauvre. Plus de 80% de l'économie se trouve à la capitale. Mais dans la ville elle-même il y a aussi un fort écart et c'est très difficile pour beaucoup de gens. Pour sortir le soir, il existe plein de petits endroits à connaître, des places underground dans les petites rues et tout. Guillaume, un pote, me montrera quelques places. Bref, Moscou, excellent et cher. Et le métro… les escalators descendent à 1000 mètres sous terre, il y a de l'ambiance. Ok, il ne me reste plus qu'à faire route vers la France, ce n'est plus très loin. Mon but est d'arriver à Strasbourg pour le 24 décembre et que la famille me voit débarquer alors qu'ils croient que je suis dans le fin fond de la Mongolie, le coup est médité depuis plusieurs mois, hahaha, cela va être bon. Quasi personne n'est au courant de mon retour, surprise quoi.
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